Édition du jeudi 6 novembre 2008
La dépense de protection de l'environnement des administrations publiques a atteint 12,37 milliards d'euros, sur un total de 36,2 milliards d'euros en 2006 (+4% par rapport à 2005)
Dans son édition annuelle des comptes de la dépense de protection de l'environnement, lInstitut français de lenvironnement (IFEN) estime que celle-ci a atteint 36,2 milliards d'euros en 2006, en hausse de 4% par rapport à 2005, dont 12,37 milliards pour les administrations publiques. Elle représente 2% du produit intérieur brut. Aux prix courants, elle a augmenté en moyenne de 6% par an depuis 1990. En 2006, les dépenses dinvestissement progressent moins rapidement, après une année 2005 marquée par léchéance de plusieurs obligations de mises aux normes des équipements.
LIFEN mesure l'effort financier des ménages, des entreprises et des administrations publiques pour la prévention, la réduction ou la suppression des dégradations de l'environnement. Cette dépense comprend notamment la gestion des eaux usées et des déchets, la protection de lair, la lutte contre le bruit, la protection de la biodiversité et des paysages et la recherche et développement en environnement.
Lassainissement des eaux usées et la gestion des déchets représentent les deux tiers de la dépense totale. Cette dépense atteint 3,813 milliards deuros pour les administrations publiques, sur un total de 12,01 milliards (+2,9%).
En matière de déchets, les administrations publiques ont dépensé 14% du total, soit 1,57 milliard deuros sur 11,63 (+6,1%).
Dans le domaine du nettoyage des rues, où les administrations publiques sont bien sûr les seules à intervenir, la dépense atteint 1,42 milliard deuros (+2,6%).
La dépense dans les divers domaines comptabilisés est principalement composée de la consommation de ces services par les ménages et les entreprises, ainsi que des investissements réalisés par les producteurs de ces services. Les normes environnementales à respecter, tant en matière dépuration des eaux usées que de gestion des déchets, contribuent à renchérir le coût des services.
Toujours selon lIFEN, dans les autres domaines, la progression des dépenses est moins forte quen 2005, notamment pour la protection de lair et la lutte contre le bruit. «Sans relever de la protection de lenvironnement stricto sensu, commente lIFEN, les activités de mobilisation de la ressource en eau, de récupération-recyclage et de gestion des espaces verts lui sont étroitement liées.» Lajout des dépenses correspondantes porte à 52,8 milliards deuros la dépense nationale liée à lenvironnement.
Pour accéder à toutes les données de l'étude, voir lien ci-dessous.
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